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L'arbre du Chat

11 juin 2008

Déménagement

L'arbre du chat déménage !
Nouvelle adresse :
http://sugarjunkie.canalblog.com
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20 février 2008

Névroses, strangulation et Bondage 2 + coup de gueule

CIMG2302 Je suis tellement fatiguée. Fatiguée de vous. Oui vous. Vous, mes "amis". Je n'en peux plus. Je méprise votre univers. Arts appliqués. Une grosse mascarade. Du vent. MENSONGES ! DES PUTAINS DE MENSONGES ! Vous représentez les deux choses que je hais le plus au monde. La pub. Le manequinat. La machine à consommation. La machine à superficialité. Vous ne reconnaissez même pas que l'anorexie est une maladie "créée" par les médias. Elle existait avant, certes, mais grâce à qui prospère-t-elle ? Vous me dites que Dove a tenté de lancer une campagne de pub avec des filles rondes et que ça n'a pas marché, qu'on ne peut rien y faire, que le monde marche comme ça. De l'autre côté, vous me dites que le but des professions d'arts appliqués est de changer la vie des gens. Hypocrites. Arrangez vous avec votre conscience comme vous le pouvez après tout. Vous ne cessez de m'ignorer que lorsque vous pouvez vous servir de moi. "T'as un chewing gum ?" "Tu m'aides pour l'anglais ?" "J'arrive pas à me débrouiller avec photoshop..." Que je reste ou que je m'en aille, quelle différence ? Aucune. Personne ne se pose de questions. Après tout, je ne suis qu'une petite conne immature, pas vrai ? Juste douée dans les matières générales et prête à faire n'importe quoi pour se faire accepter. Une chienne pitoyable. C'est fini je crois. Demain... Demain si j'en ai le courage, je cesserais d'être à vos basques.
25 janvier 2008

Matin Ordinaire

Debout contre l’armoire à glace, le petit garçon les regardait. Endormis l’un contre l’autre. Sous les draps froissés et poisseux de sommeil, leurs poitrines se soulevaient avec régularité. En se concentrant, il pouvait même voir leurs gorges palpiter doucement. Les boucles noires de Maman étaient éparpillées sur l’oreiller comme les pattes d’une étrange araignée. Papa avait du poil sur la poitrine et les joues hérissées de barbe. L’embrasser le matin, c’était comme embrasser une éponge à récurer. Ou un paillasson. Ils étaient entièrement nus. Nausée. On aurait pu croire deux mollusques échoués et soudainement privés de leur coquille, exposant leur chair rose et vulnérable. Écœurant. Alors, il leva le fusil de chasse qu’il avait pris dans le garage. Il visa tour à tour les deux corps étendus. "Pan..." À peine un murmure. Il pointa à nouveau le canon vers le sol et resta un long moment immobile dans le clair-obscur de l’aube. Puis il sortit de la chambre, reposa le fusil là où il l’avait trouvé et s’assit devant la télévision pour regarder les dessins animés, un bol de céréales dans les mains.
25 janvier 2008

Névroses, strangulation et Bondage

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18 janvier 2008

Dormir... Rêver peut-être ?

Non. Pas rêver. Cauchemarder. Me réveiller poisseuse de sueur. Pas un cri. Même pas essoufflée. M'extrayant juste de la masse gluante et goudronneuse de ma nuit. Avec difficultés. Fatigue mentale. Épuisée de lutter sur tous les fronts. Le jour et la nuit. Non. Pas rêver. Hiberner. Me coucher comme on meurt. D'un seul coup. Sans un seul rêve. Me réveiller comme on ressuscite. Les membres raidis, la tête vide, et les paupières collées. "Sarah... Sarah ma chérie, debout..." Ta gueule. Tais toi Maman. Fous-moi la paix. Ne m'oblige pas à vivre encore. Ne m'oblige pas à retourner là-bas. Pas à l'école ! Les enfants sont méchants et la maîtresse m'aime pas... Non. Pas rêver. Pleurer. Sangloter en cachette comme une conne au détour d'un couloir en espérant que quelqu'un viendra. En espérant que personne ne viendra.
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8 janvier 2008

Le manteau

img101 img102 (pardon pour les fautes, la flemme de corriger ^^')
8 janvier 2008

Tetris infernal...

img099 Je hais le tetris. Mais dès que je suis énervée et/ou stressée, je fais une partie. Un vrai toc.
8 janvier 2008

Chipster

Voici ma soeur, Solvy, et sa névrose, Phobie... Solvy est une "Rose-gorge", une espèce rare de Pioupiou :p img100
30 décembre 2007

In the name of the Rose...

Photo prise il y a un moment déjà... Je joue à l'artiste pour m'empêcher de jouer à l'écrivain...

In_the_name_of_the_rose

Ce soir j'ai envie de disparaître.

29 décembre 2007

De l'autre côté du miroir

Je me freine pour ne pas poster 15 messages à l'affilée. Pourquoi ? Pour ne pas trop en dire je pense. Depuis mon précédent blog, je m'étais jurée de ne plus faire étalage de mes états d'âme sur internet. De ne parler que quand ça allait bien.
Ta gueule Sarah. Souris. Voilà.
Je m'étais jurée. Parce que j'en avais assez qu'on prenne des gants avec moi, comme si j'avais un coeur en porcelaine, ou plutôt comme si j'étais une bombe qu'on ne voulait surtout pas voir exploser. J'en avais assez de ne recevoir que des commentaires à côté de la plaque, de la psychologie de bazar de gens qui au final n'y comprenne rien. Marre de Skymerde, avec les messages de pub, ou pire, les commentaires uniquement axés sur mes photos parce qu'ils avaient la flemme de lire mes textes. Ou pire encore. Pas de commentaires. Devoir mendier les visites auprès de mes amis pour qu'ils se décident enfin à y jeter un oeil.

On dirait bien que je ne peux pas m'en empêcher. C'est peut-être parce que je n'ai personne à qui parler. Parce que je n'arrive pas à parler. Parce que j'ai peur qu'on me dise une fois de plus "arrête de dramatiser, on a tous des problèmes", et de me retrouver au bord de la crise de nerfs. Je ne veux plus crier. Je suis trop vide après. J'écris à la place. Je vide l'abcès. Je ne pleure pas. Je voudrais mais je n'y arrive pas. Je voudrais suivre l'avis qu'on me donnait, arrêter de dramatiser et me consacrer aux autres mais je suis trop centrée sur moi-même pour y parvenir.

J'ai besoin qu'on me dise qu'on m'aime. Je n'en peux plus de me sentir seule. Seule en cours. Si je ne vais pas vers les autres, si je ne quémande pas l'attention, la journée peut se passer sans qu'on vienne me parler. Je fais des efforts. Je me déplace. Je bouge, je souris, je parle. Je remotive les autres alors qu'à l'intérieur de moi, je me sens comme un cadavre. J'ai froid. Mes amis du lycée me manquent. Mes amis que je ne vois plus. A qui je ne sais plus quoi dire, même sur msn. J'ai besoin que TU me dises que tu m'aimes. Que je ne suis pas juste un doudou à serrer contre soi, un épouvantail qui fait temporairement fuir tes monstres. J'aimerais que mon empathie me serve à autre chose qu'à ressentir la peine et la douleur des autres. Être capable d'absorber aussi bien la joie et le plaisir. Mais non. D'ailleurs, je suis de moins en moins capable de ressentir les autres. Je perds ça aussi. Je perds tout. Je suis une hémophile vitale.

J'ai envie qu'on me foute la paix, d'être sans sentiments, minérale, et en même temps je rêve de chaleur animale. L'esprit de meute. Appartenir à un groupe. Et ne pas être celui qui a une patte boiteuse. Alors je végète. Comme une vieille marre croupie et qui pue. C'est comme si j'étais anesthésiée. Tout est difficile. Me lever le matin. M'habiller. Sortir de chez moi. Réagir. Parfois, c'est comme si mon corps ne m'appartenait pas. J'ai besoin de me gifle pour retrouver la moindre sensation tactile. Gifles sur mon visage, mes seins, mon ventre mes cuisses. Me mordre la paume, parce que ça ne laisse pas de marques. Me convaincre que je suis en vie. Me tenir à distance du frigo et de mon scalpel. Pour ne pas retomber là-dedans. J'ai eu tant de mal à en sortir. Me retenir de la recontacter, Elle. Même si notre amitié me manque. Parce qu'Elle m'est nocive et que peu importe la nature de nos rapports, amantes ou amies, je sais qu'elle me fera du mal. Et que comme une chienne galeuse, je la mordrais en retour.

Faire des projets. J'ai été engagée par mon père pour réaliser les marionnettes de son spectacle. J'aime les marionnettes. C'est comme un placebo d'être humain. Rêver à un appartement bien à moi. Un endroit que je peuplerais de jouets et de livres. Se concentrer sur l'achat d'une BJD. Beaucoup de pognon foutu en l'air, peut-être, mais j'en ai besoin. Penser à l'avenir de mon couple, mais pas trop. Ne pas me retrouver blessée et déçue, donner et ne pas attendre quoi que ce soit en retour. Espérer. Ecrire. Beaucoup, souvent. Me contenir. Se dire que demain est un autre jour, que je dormirais et que ça ira mieux.

Mais voilà, je n'arrive plus à m'endormir. Et ça ne va pas mieux.

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